Alexej von Jawlensky, «Frauenbildnis (Heilandsgesicht)». Um 1920 Öl auf Leinwandpapier. 36,2x27 cm, Darstellung

 © Peter Fischli / David Weiss, Tokyo 1980

Projekt
„Swiss Galleries go Digital!“

L’AMAS veut jouer un rôle de leader et de médiateur pour tous les acteurs du marché dans le domaine du commerce de l’art et des galeries et, au-delà, pour l’ensemble de l’écosystème du marché de l’art en Suisse. Avec le soutien de subventions de la Confédération et du canton de Zurich[1], elle met en place une nouvelle plateforme sur laquelle les galeries, les commerçants d’art et les antiquaires peuvent accéder à des outils numériques afin de s’affirmer dans le monde numérique et de développer de nouveaux modèles commerciaux : « Swiss Galleries go Digital!” Un début a été fait avec le nouveau site web lancé, les premiers partenaires de coopération ont été évalués, intégrés et proposent leurs services technologiques. L’AMAS a négocié des conditions préférentielles pour ses membres, qui peuvent être transmises exclusivement à ces derniers. La plate-forme est ouverte et doit se développer. C’est pourquoi l’AMAS continue d’observer les développements technologiques et évalue d’autres partenaires de coopération possibles.

[1] Avec le soutien de l’Office fédéral de la culture et du service culturel du canton de Zurich dans le cadre du programme « Transformationsprojekte » des aides financières Covid.

Plus de nouvelles

 Protection des biens culturels

Dans le domaine de la protection des biens culturels, l'UE a adopté un nouveau règlement (UE) 2019/880 concernant l'importation de biens culturels. Le délai de mise en œuvre pour les différents Etats membres court jusqu'en 2025. L'objectif de ce règlement est de durcir à nouveau l'importation dans l'UE de biens culturels exportés illégalement de leur pays d'origine, et ce indépendamment du fait que les objets soient importés directement de leur pays d'origine ou via des pays tiers. Les biens culturels archéologiques sont particulièrement visés par le nouveau règlement de l'UE et nécessitent généralement une autorisation d'importation. L'AMAS est en contact avec le service spécialisé dans le transfert des biens culturels de l'OFC afin de trouver une réponse pratique à ce renforcement de la réglementation européenne pour le marché de l'art suisse.

Art spolié

Dans le domaine de l'art spolié, le Conseil fédéral a décidé, en application d'une partie de la motion Pult (I) adoptée par les Chambres, de créer une commission d'experts indépendante qui se penchera en particulier sur l'art spolié par les Nazis et les biens culturels coloniaux. L'ordonnance adoptée par le Conseil fédéral est entrée en vigueur le 1er janvier 2024. L'AMAS plaide pour une participation adéquate du commerce d'art suisse à la commission d'experts qui sera créée.

Prévention du blanchiment d'argent

 La "motion Pult" présentée aux Chambres fédérales (assujettissement du commerce d'art aux dispositions renforcées en matière de blanchiment d'argent pour les intermédiaires financiers) part d'hypothèses erronées et la nouvelle réglementation légale demandée entraînerait sans nécessité un énorme surcroît de travail bureaucratique pour l'ensemble du commerce d'art. L'AMASs'y oppose en mettant à la disposition de ses membres, dans le sens d'une véritable autorégulation, des outils numériques pragmatiques et adaptés qui, outre les règles KYC, prennent en charge les contrôles de sanctions et offrent ainsi un véritable contre-modèle.